Le 26 août 2024 vers 20h30, Éric Comyn est en poste avec ses collègues sur l’avenue des Alliés, à Cannes. Il fait signe à une berline noire de s’arrêter. Mais au lieu de freiner, le conducteur — un homme que la justice aurait dû éloigner depuis longtemps — appuie sur l’accélérateur. En une fraction de seconde, le drame se produit. Éric est percuté de plein fouet. Il s’effondre. Malgré l’intervention rapide des secours, il ne survivra pas.
Je n’ose imaginer ce qu’ont ressenti sa femme Harmonie et leurs deux enfants en apprenant la nouvelle. Peut-être êtes-vous parent vous aussi ? Ou simplement sensible à la douleur de perdre un être cher dans de telles circonstances.
Mais ce que je veux surtout partager avec vous, au-delà de la souffrance des proches, c’est l’injustice profonde qui entoure cette tragédie.
Savez-vous qui est le chauffard ? Louis Antonio Mendez Vaz. Un migrant capverdien, multirécidiviste, connu de la police depuis 2006. Dix condamnations. Violences. Outrages. Rébellion. Conduite sans permis. Fuite. Ivresse. Et pourtant… il était encore libre. Libre de tuer.
Comme vous, j’ai du mal à comprendre. Comme vous, je ressens de la colère. De l’incompréhension. Pourquoi ce danger public n’a-t-il pas été expulsé ?
Les collègues d’Éric n’ont pas tardé à réagir. Une collecte a été lancée pour venir en aide à Harmonie et à ses deux enfants. Et aujourd’hui, je vous demande de nous rejoindre dans cet élan de générosité.
Si vous croyez encore en la solidarité, mobilisez-vous à nos côtés.
Merci, du fond du cœur, de faire partie de ceux qui n’oublient pas.